Mercredi 15 mars 2023 – Première journée de la santé mentale positive

Journée de la Santé Mentale Positive, 15 mars 2023

La première Journée de la santé mentale positive s’achève en ce mercredi 15 mars 2023. La santé mentale est une question qui gagne en importance et cette journée vise à sensibiliser le public à l’importance d’en prendre soin …
Mais, qu’entendons-nous réellement par « santé mentale » ?

Le terme « santé mentale » est utilisé depuis le début du 20ème siècle pour décrire l’état psychologique et émotionnel d’une personne. Cependant, son utilisation et sa reconnaissance en tant que domaine de la santé ont considérablement augmenté au cours des dernières décennies.

En effet, l’approche de la santé mentale moderne s’appuie beaucoup sur l’expression « Connais-toi toi-même », elle-même issue d’un courant philosophique relativement bien connu de la Grèce antique qui prônait une certaine forme de sagesse par l’auto-connaissance de soi. En comprenant mieux notre propre état mental, nous pouvons apprendre à gérer plus efficacement nos émotions et nos expositions au stress. Nous devenons plus qualifiés à maintenir des relations saines et nos comportements et nos pensées sont plus flexibles en fonction des changements de la vie. En d’autres termes, nous renforçons nos capacités de résilience.

Aujourd’hui, la santé mentale est reconnue comme un élément essentiel de la santé globale et du bien-être. Elle est de plus en plus intégrée dans les politiques de santé publique et les systèmes de soins de santé.

La santé mentale peut être affectée par des facteurs tels que le stress, l’anxiété, la dépression, les troubles du sommeil, les traumatismes et les troubles qu’ils entrainent liés au stress post-traumatique (accident de la route, attentat, ou par exemple le tremblement de terre en Turquie/Syrie de février 2023), les abus de substances, les problèmes familiaux, les conflits relationnels, les problèmes financiers et les problèmes de santé physique.

Nos connaissances alliées aux progrès techniques réalisés et accumulés depuis le milieu du XXe siècle, notamment dans le domaine de la recherche universitaire, de la médecine en générale ou encore celui de l’imagerie médicale, etc., ont permis une plus grande attention aux personnes reconnues comme atteintes de troubles mentaux tout en leur ouvrant l’accès à des traitements auparavant inexistants. La compréhension de la santé mentale a évolué pour inclure une gamme plus large de facteurs, tels que les déterminants sociaux et économiques de la santé mentale, les facteurs environnementaux, génétiques et biologiques, ainsi que l’importance de la promotion de la résilience et de la prévention des troubles mentaux.

Au cours des années 1980 et 1990, la reconnaissance de la santé mentale comme un élément essentiel de la santé globale est devenue de plus en plus répandue, et des organisations telles que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont commencé à travailler sur la promotion de la santé mentale et la prévention des maladies mentales.

Aujourd’hui, les personnes ayant des problèmes de santé mentale peuvent bénéficier de diverses formes de traitement, telles que la psychothérapie, la médication, la thérapie comportementale et cognitive, ainsi que le soutien familial et social. Il est également important de promouvoir des attitudes positives envers la santé mentale comme le développement personnel ou les traitements complémentaires et alternatifs (yoga, méditation, acupuncture, etc.) ainsi que la mise en place d’un effort social pour la réduction de la stigmatisation associée aux problèmes de santé mentale (harcèlement, etc.).

Cela peut se manifester par des campagnes de sensibilisation à ces problèmes à différents niveaux :

  • La stigmatisation sociale : les personnes atteintes de troubles mentaux sont souvent victimes de préjugés et de discrimination de la part de la société en général, ce qui peut les empêcher d’obtenir de l’aide et du soutien dont elles ont besoin.
  • La stigmatisation personnelle : les personnes atteintes de troubles mentaux peuvent ressentir de la honte, de la culpabilité ou de l’embarras par rapport à leur état, ce qui peut les amener à éviter le traitement ou à cacher leur état aux autres.
  • La stigmatisation institutionnelle : les institutions comme les établissements de santé mentale, les écoles et les lieux de travail peuvent être responsables de la stigmatisation des personnes atteintes de troubles mentaux, par exemple en limitant leur accès à certains services ou en leur offrant des traitements inadéquats.
  • La stigmatisation culturelle : certaines cultures peuvent considérer les troubles mentaux comme un signe de faiblesse ou de malédiction, ce qui peut empêcher les personnes atteintes de recevoir de l’aide.

Ces opérations de sensibilisation pourraient s’effectuer dans les écoles, les milieux de travail, voire les milieux associatifs …

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